J’me suis connectée. J’ai transmis mon arrêt à la RH hier soir. Elle m’a dit que je devais décaler ma réunion d’aujourd’hui à un autre jour car mon arrêt de travail indique jusqu’au 16 "inclus". La honte mdr, cette erreur pourrie. Heureusement ma collègue est trop sympa. "ah oui, ça peut porter à confusion". Non, j’suis juste complètement à l’ouest. Merci ( :

J’ai rêvé que j’étais en soirée avec O et ses potes. Puis y’avait des filles. J’suis allée me coucher, dans le rêve, parce que je sentais bien qu’on s’éternisait et qu’on allait mettre du temps à partir. Quand je me suis levée, il était parti. J’ai pété le scandale de l’univers, un scandale que j’avais pas pété depuis au moins 1 an et demi en fait, dans mes rêves. Depuis que j’ai revu T pour lui expliquer ce qui s’est passé de 15 à 19, et lui demander de voir ça sous un œil d’adulte. A partir de ce jour-là, pu de rêves de lui, pu de rêve de sa meuf. Pu de rêve de "on se remet ensemble" ou "tu t’en fous clairement de moi t’as choisi elle".

Attache ta tuque avec d’la broche...

Ben là j’ai passé cette étape plus rapidement. Mon cerveau me prépare déjà à la suite. Je suis rentrée dans la chambre, ils dormaient dans une énorme baignoire. Je voyais pas bien. Je l’ai touché pour être sure que c’est lui. C’est presque émouvant. Et j’ai laissé sortir le T-rex qui sommeille en moi. J’étais trop jalouse. Trop triste qu’il fasse passer quelqu’un d’autre avant moi. On était ensemble à cette soirée quand même. Il aurait pu attendre avant de s’afficher avec une autre, devant moi… Enfin. Un jour j’ai entendu à la radio qu’il fallait imaginer son cauchemar en changeant la fin en un truc positif pour éviter de le refaire. Qu’est-ce qui peut être positif là-dedans ? On va dire que je suis allée me coucher. Qu’en me levant il était pas là. Que je m’apprêtais à péter les plombs mais y’a ma Ro qui arrivait à la rescousse pour me dire de pleurer dans ses bras, que ça va aller, et que ce soir on va en boîte et on l’oubliera, ok ? Oui ma Roooo… :'(
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Au moins, me connecter, ça m’a permis de dédramatiser la reprise. J’me suis sentie prête à partager les articles, et finir les miens. J’suis hyper gênée de revenir comme ça, en plein milieu de semaine. C’est bizarre dans la vie d’une rédac. Le jeudi, limite, c’est là où théoriquement tu rends la première version de tes articles. Si ce n’est pas le mercredi.

Je crois qu’on revient sur site 3 jours, au lieu de 2. Mais je crois qu’aujourd’hui je vais aller chercher un endroit où je peux télétravailler. J’voudrais pas un café, parce que ça se fait pas de commander 4 cafés allongés dans la journée et la connexion internet et le téléphone en prime. Ou sinon faudra manger, mais ça va devenir cher en glace.

J’ai mangé au libanais en bas de chez moi hier. Ca faisait longtemps que je voulais y aller. Il m’a offert un café et des gâteaux, parce que je tremblais. Merci monsieur. Et puis il m’a demandé 4 fois si j’avais un copain, j’ai répondu 4 fois non, "tous les mêmes", mdr. Pour rigoler hein. Mais ça m’a fait plaisir de lui parler. Même s’il a carrément eu des mots déplacés. "Non je ne vais pas répondre à cette question, on ne se connait pas, ça se fait pas". J’ai vu un moment, qu’il a mordu sa lèvre inférieure. Style de rien. Ahlala. J’ai envie de me dire que si les gens sont intrusifs, c’est que je les laisse faire. Parce que, ça n’arrive qu’à moi ou quoi ? Libérons la parole c’est urgent pour moi ahah. Mais je l’ai pas laissé faire. Ca l’a pas empêché de me dire que "y’a rien là". Garde les tes gâteaux si tu penses que ça te donne le droit de commenter mon apparence. A part ça, j’ai trop kiffé parler avec quelqu’un, un inconnu. J’adore ça. A l’époque j’adorais parler dans les flixbus et les blablacar avec les gens. Ils m’ont appris beaucoup de choses. J’aurai dû à l’époque faire un carnet avec toutes leurs histoires. Parce que maintenant, je prends plus le train, et j’ai moins envie de parler aux inconnus. Y’a une phrase qui m’a marquée. Elle vient d’une dame que j’ai rencontrée dans le bus, elle allait à Bruxelles, j’allais à Strasbourg. J’y suis allée à reculons à ce concours. J’ai pris mes billets à la dernière minute et comme le quart des étudiants en journalisme de France allaient à ce concours, ben y’avait pu grand chose. Lille - Bruxelles - Francfort - Strasbourg. Un truc du genre. A reculons. "Il y a les gens qu’on aime mais il faut porter un attention particulière à ceux qui nous aiment". J’ai imaginé toute sa vie.
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Ca y est. Mon obsession pour l’écriture n’est plus "thérapeutique" mais une activité comme une autre. Ca m’a fait du bien d’écrireécrireécrire et de faire le point sur toute ma vie. La crise existentielle est passée quand je me suis connectée au taf ce matin. J’me suis pas sentie "d’attaque", mais il n’y a eu que la première minute qui était difficile. Ensuite, j’me suis connectée aux outils, j’étais prête à partager les articles, et la vie normale est revenue. Jusqu’à recevoir le mail de la RH pour me signifier que je suis complètement à l’ouest. Bon. Pour changer.

J’vais voir un gars avec qui j’ai matché. Alors, si on se refait pas, j’apprends, et je boirai du café. Pas d’alcool. Mon intuition me dit de ne pas lui faire confiance. Bien joué mon intuition, ptet que mon coeur va enfin comprendre qu’il ne faut pas tout donner d’un coup. J’suis transparente auprès de Ro et ici. C’est suffisant, parce qu’ailleurs, c’est trop risqué, pour l’instant. Alors je lui dirai pas que j’ai aucune confiance en les mecs. J’lui donnerai pas mes vulnérabilités. Pas cash. Voire jamais. Parce que mon intuition me dit qu’il est comme O. Ben oui. A part les dépressifs, les instits et les enfants, y’a pas grand monde de dispo normalement les mercredis aprem. Il est ni instit. Ni enfant.

- t’es plutôt bière ou vin ?
- les deux. Mais vu que t’es italien, j’vais dire le vin.
- J’préfère la bière.
- Ah ^^ moi j’aime tout c’est mon problème.
- Ah c’est bien, parce que je suis particulier moi.
- J’avais remarqué tkt.

"Je suis particulier moi". 1er red flag. J’avais envie de nexter. Mais solitude quand tu nous guettes. Juste un café.
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Ahlala j’ai passé 45 minutes à raconter mon date et y’a eu un bug dans la connexion.
Pour résumer : j’veux reparler à K.
:/
Il faut que je laisse le temps passer. Mais on est bientôt le 19.

Vive les cow-boys.

Thérapeutique est l’écriture et restera.

Courage moi de demain tu vas assurer. Je t’aime <3 Sois forte.