"On est toujours sur le fil" Je suis arrivée bourrée devant mes grands parents. Et leurs amis. Qui m’ont vue grandir. Pas cool.
J’ai pleuré de honte. Je me suis lâchée devant mon grand-père. Il était gêné. C’est fou comme on a dû mal à croire en la détresse. Ca fait un an. Putain mais comme j’espère ne jamais laisser ma (future) fille seule. Mon (futur) fils non plus.
Je vois toute la souffrance et j’oublie les mots mais j’ai besoin qu’on me les dise. Après, le sentiment et la souffrance et l’intention restent gravés.
S̲ex P̲istols - N̲ever M̲ind The B̲ollocks Full Album 1977
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Donc,
Je suis rentrée dans ma ville natale le 2 janvier, avec O. 3 mois après que K et moi nous sommes séparés. Au taf le 3, dans mon (cher bel) appart le 15/02/2023 (2 pièves avec wc intégrés DANS l’appart. ;) Bus gratuits, je descends à l’arrêt et je vois les bateau le matin. C’est hyper motivant ^^ Ca m’a jamais déçue.
Le voisin.
J’ai recommencé à voir O, puis je l’ai quitté vers mars ou quoi parce que je ne sais plus mais nous quoi ça n’allait pas. Et, j’ai couché avec H. Un gars avec qui je couchais vers 15 ans. Un poto à la base depuis mais 12 ou 13 piges. Il sortait avec A auparavant, c’était des grands. Puis j’ai rencontré T, l’homme de ma vie. Et, j’avais loupé un épisode.
Je crois qu’en grandissant, j’ai pas fait évoluer ma manière de nananah intimité.
Et ça m’a joué des tours !
J’ai dissocié corps et âme ! Ahah
Mais bon, tout ça, ça a bien été pété justement à cause de cette addiuhfctfion.
Mardi soir, je suis allée à la soirée
Je veux pas faire partie de la famille.
Et j’ai craqué devant mon grand-père.
Comme si certains voulaient vérifier si je pensais toujours ce que je disais il y a 3 ans, d’autres étaient curieux, d’autres… .....
Qu’est-ce qui se passe ?
J’ai commencé à parler de ce qui se passait avec O vers mai. J’en avais marre qu’on ne comprenne pas pourquoi je partais, je revenais. Bon je suis pas sûre qu’ils comprennent ou y pensent ou blablabla - si, mes Vrais si, c’est pour eux et moi qu’on est là, mais
C’est horrible.
C’est terrible.
J’ai complètement nié la méchanceté. Y’a rien d’autre. Ou y’a un truc de ouf.
Je suis épuisée.
A 22 ans j’étais timide et pleine de convictions inébranlables, et encore aujourd’hui mais j’ai 1000x moins la même ferveur. J’étais belle à voir. Belle à chuter aussi, je trouve, perso. Se flageller. Faut pas. C’est violent. L’acceptation est violente. On m’a dit que je fuyais quand je partais et un de mes objectifs dans le fait d’être rentrée c’est de faire face à mon passé. C’est chaud. Et quand je sui rentrée la première fois il y a 3 ans, j’ai rencontré de personnes qui avaient déjà fait ce travail, j’ai l’impression aujourd’hui. Et, je ne mesurais pas. Et, ils sont là. C’est violent, c’est hyper violent, mais ils sont là.
O m’a dit qu’il avait peur que je sombre aussi, que j’ai les mêmes comportements. J’ai dit que non, j’y ai pensé mais en vrai si,. Il faut lutter maintenant. Donc ce soir j’ai pleuré bourrée devant mon grand-père et j’ai eu honte de manquer de responsabilité. Et j’ai une rage qu’on attende de moi que je rassure et je le fais sincèrement mais ça fait pas pareil depuis que je vois qu’on attend ça de moi. J’ai pas lâché, je crois toujours pas qu’on est méchant "comme ça". Enfin, j’ai du mal à croire que quelque chose soit comme ça.
L’introspection c’est du taf, et la pire partie c’est celle qui est vitale. Obligée de se confronter, d’arrêter de tourner autour du peau. Et j’en ai marre qu’on ne me laisse pas venir comme je suis. J’ai pas changé d’avis. J’ai couché avec le voisin quand j’ai quitté Oliv. J’ai grillé cash qu’ils se connaissaient, quand j’ai rencontré le voisin quelques semaines avant, avec O et V, au Texs(je rigole) On a pris un carton. et j’ai eu honte parce que si ça tombe ils étaient en haut quand j’étais avec H chez moi après avoir quitté O, avant de me remettre avec lui, puis l’été de rencontrer le voisin et récolter en ce moment des pièces du puzzle. Mes choix. Bordel. Faut que je refasse des choix. Pleins. Peu importe tant que ce sont les miens, à partir du moment où ça implique autre chose que quelque chose à la maison ou avec O. Je lui en veux de ne pas assumer qu’il en profite. Ou alors son amour est pur. Ou le mien ne l’est pas ? AAAAH guilt ego trip. Horrible.
J’ai une copine qui vient rentrer là. On a vécu pareil, sa mère est venue la chercher, hop, hôpital, une semaine, le temps d’arrêter d’entendre les voix. Repos. J’ai enchaîné. Parce que j’arrive pas à couper. Ca va être long. Les 30 ans la renaissance. Et c’est terrible parce que je vois O Y’a quelque chose dans notre histoire qui me brise le coeur. J’arrive pas. Il se sert des autres, ou de moi, ou je sais pas. Il est compliqué.
]]>Sérieux tout est bien qui finit bien. Elle en parlait qu’à moi. Avant qu’elle n’arrive à l’hôpital, j’avais pas saisi que ce qu’elle disait c’était de la paranoïa.
Elle arrête de fumer. Maintenant, elle est en sécurité.
Entre le moment où elle l’a quitté, et le moment où il a rendu les clefs du voisins, donc le 16, elle entendait tout ce qui se passait. Le voisin habitait en dessous. Son ex a fait connaissance avec le voisinage. Je crois que si elle ne voulait pas aller les voir et leur dire de fuir, c’était pour éviter que ça empire, pour se protéger. Paralysie. On ne sait pas vraiment s’il est revenu après le 16 mais jusqu’à ce qu’elle sorte de l’hôpital, elle entendait de murmures. Ce sont les conséquences du gaslighting.
C’est terrible. Et, je me sens moins perdue. On ne parle pas beaucoup de ça. A chaque fois que j’expliquais que je pensais que mon mec me mentait pour des trucs "lunaires", on me regardait, éberlué. Et quand je vois que mon amie, forte et honnête, a des symptômes similaires à ceux que j’avais il y a un an, je me sens plus forte. C’est à moi maintenant de me concentrer sur moi pour mettre en place des habitudes qui me mènent où je veux aller, qui vont atténuer les conséquences, le stress post-traumatique.
Du coup !
Le taf ca va toujours même si je suis quelqu’un d’un peu bizarre vu que j’ai 0 confiance en moi et que je me sens comme une alienne, fooort, donc on me prend pour une alienne, normal. Je mets de côté mais je veux encore plus pour l’instant. Et je me suis remise avec O donc vu qu’il a toujours 0€ c’est pas facile de ne pas stresser. Il faut beaucoup lutter pour se faire respecter. C’est abusé je trouve, je pèse mes mots, mais là où je trouve mon compte c’est que je peux construire ma manière de réagir quand j’atteins ma limite. En fait, c’est une sorte d’année crash test. Je me reconstruis, je ne suis pas journaliste, je suis toujours profondément ambitieuse avec une flemme démesurée. Et accro à un truc, au de-là de la drg. Et, je suis entre deux chemins. Soit il fait les mêmes efforts que moi et ça vaut le coup. Sinon, j’apprends à être indépendante émotionnellement. La plupart des mecs avec qui je suis sortie m’ont fatiguée. A chaque fois que je quitte quelqu’un, je me mets avec quelqu’un avec qui je ressens des émotions négatives similaires, voire pire. A chaque fois que je suis seule, je craque. Les 2 dernières fois que j’ai quitté O, je suis sortie avec des mecs encore pire. Alors on est une équipe. Je ne sais pas à quel point il est sincère ou se fout de ma gueule mais depuis que j’accepte que je n’arrive pas à quitter ce truc, pas lui, mais cette hormone cheloue qui fait que je reste avec quelqu’un envers qui j’ai peu de confiance sur des trucs essentiels, j’apprends à vivre autrement. Et j’ai des plans en fonction d’éventualités (#controlefreak #survie). Soit il est sincère est cool, sans nier les difficultés, soit il se fout littéralement de ma gueule mais j’apprends à faire abstraction, de me concentrer sur moi coûte que coûte. Mais c’est pas la même difficulté de vivre sereinement en se disant qu’il y a des difficultés importantes mais qu’on est là parce qu’on s’aime, et de faire des efforts alors qu’il peut y avoir du mensonge. Et c’est cette question là, qui est épuisante.
Burn-out, hôpital.
J’ai pas eu l’hôpital. J’ai fait le burn-out y’a un an. Et je suis plus en sécurité maintenant. Je ne suis plus exposée à K. Je suis avec O et c’est hard-core. Mais je l’aime autant comme amoureux que comme compagnon. Mais je veux plus de clarté. Ma copine ne retombera pas dans le même piège. Elle est armée maintenant et on est là, on parle toutes un peu plus.
Je sais que je suis attirée par des hommes, quasi prédateurs. Je tombais dans le panneau au départ parce que je ne voyais pas la manipulation. Je reste dans le panneau avec O (tout en imaginant qu’il peut ne pas me tromper ou me trahir), parce que déjà y’a pleins de choses que j’aime quand il est là, 2) je préfère apprendre avec lui tout ce que je ne veux pas pour moi qu’avec qui que ce soit d’autre. Et (moi) j’y crois (quand je te vois, en face de moi que ma tête me dit tout bas, hahahah), J’ai peur de le quitter, et de rencontrer pire. J’ai peur de le quitter en me disant "cette fois c’est la bonne" et que la prochaine soit pire ^^. Donc j’ai décidé de rester avec O, de revoir comment il fonctionne, en 2 mois on a tout résumé, ok. C’est tellement dur. Mais, ce week-end, hier, ce matin, cette semaine, je suis démolie de fatigue mais j’ai de nouveau cette pensée, cette énergie qui me dit allez, pense à toi. Je suis obligée de le considérer comme mon ami, pas mon mec, sur certains trucs, comme mon mec pour d’autres. Il veut juste sortir dans les bars, il veut pas me tromper etc etc. C’est fatiguant. J’arrive pas à dire stop. Mais on suit le plan de base, septembre 2024, on quitte la ville. Qui m’aime me suive. Sinon, j’ai intérêt à être inscrite en psycho à distance et avoir un taf qui paye bien.
Ce qui me fait plaisir, c’est que je réécris et que j’ai fait une machine. Il faut la sortir, c’est une autre paire de manche.
]]>
Je ne sais pas où je vais
Oh ça, je ne l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais
Je crois bien que je n’irai plus
Aujourd’hui je t’aime, oui mais demain
On ne peut jamais être sûr de rien
On va toujours seul sur la route
Je continue coûte que coûte
Et puis une route en croise une autre
Et puis une autre et encore une autre
Pourvu que la tienne, oh mon amour
Croise la mienne tous les jours
Je ne sais pas où je vais
Oh ça, je ne l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais
Je crois bien que je n’irai plus
Et je suis une cigale
T’inquiète fourmi, j’crève pas la dalle
La musique c’est un bon gagne-pain
Où que je sois, je ne manque de rien
Je chante toujours de quoi grailler
De quoi trinquer, de quoi causer
Je m’endors où il fait sommeil
Et je passe l’été au soleil
Je ne sais pas où je vais
Oh ça, je ne l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais
Je crois bien que je n’irai plus
Un jour ici, l’autre là-bas
La SNCF ne m’aura pas
Et toi qui n’a qu’une seule adresse
Oh pauvre, si tu veux j’t’en laisse
Mais échange de bons procédés
Si tu veux bien m’héberger
Ben je serai le bienvenu
Ben nous serons les bienvenus
Je ne sais pas où je vais, oh ça je l’ai jamais bien su
Oh ça, je ne l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais
Je crois bien que je n’irai plus
Je ne sais pas où je vais
Je ne sais pas où je vais
Je ne sais pas où je vais
Mais ça je l’ai jamais bien su
Mais ça je l’ai jamais bien su
Mais ça je l’ai jamais bien su
Mais ça je l’ai jamais bien su
Je suis reconnaissante parce qu’elle a eu
la Conviction de m’amener jusque là.
Et tout a du sens.
Chère Ania de 15 ans, je t’en prie,
Donne moi Notre souffle vital
Dont tu as le secret,
Pour que je nous amène où Nous voulons aller.
C’est la Ania de 19 ans qui a repris
les rênes en mains,
Quand la Ania de 16, 17, 18 ans n’en
finissais plus de souffrir.
Et de comprendre,
Ce que le monde a infligé à notre Ania de
11, 12, 13, 14, 15 ans.
Je suis là maintenant.
Dans 1 an, mes chéries d’Amour,
des bras de notre Mère,
aux larmes de notre Père,
On part vers de nouveaux horizons.
Et je vous veux en forme.
Alors reposez vous,
Parce qu’aujourd’hui c’est moi,
Ania de 24, 25 ans,
Qui nous mène.
Laissez les faire leurs preuves,
avec toute l’exigence et la tendresse
Que je nous connais.
Aidez les de vos prières parce que ce sont
elles qui se lèvent pour Nous offrir
permis, études et voyages.
<3
Luxe, calme et Volupté.
]]>
Il y a deux semaines, j’ai pris de la C dans des bars, mais pas comme d’hab : j’étais grillée. Le lendemain, mon père m’a appelée et a eu peur. Il m’a dit qu’il connaissait des gens etc. Il m’a posé des questions sur O. Etc.
Il était temps.
Après le bar, j’ai tout balancé à ma cousine, en me disputant avec O, chez Kha.
J’en pouvais plus.
J’en avais marre de me cacher, qu’on fasse semblant. Et je me suis sentie prête. Prête à demander de l’aide à mes proches. Quelques jours avant j’ai dit à ma soeur que je me droguais et j’ai appelé ma mère et mon beau-père, en parlant de tout et de rien, mais droguée. Donc je parlais plus vite, j’étais plus enjouée, j’étais sûrement "pas comme d’hab". J’ai appelé à l’aide, et mon père m’a sauvée. Il m’a parlée, m’a dit qu’il ne fallait pas prendre de c0 - et encore moins les pilules. J’ai dit que ce n’était pas souvent. C’est faux, mais je ne veux pas inquiéter outre-mesure, parce qu’il m’ont aidée. Il m’a dit qu’il avait trois types de copains, parmi ceux qui en ont pris : ceux qui ont arrêté assez tôt, ceux qui ne sortent plus de chez eux de peur de craquer, et ceux qui sont morts. Il m’a aussi dit qu’il ne voulait pas que je vive comme lui, "dans l’eau". Je déteste cette expression. O un jour m’a dit que je vivais dans l’eau, il y a un an. Ca m’a touchée. Ca m’a énormément vexée. J’ai réfléchi, je me suis dit que je vivais dans l’air et que j’avais du mal à atterrir. Mais je me sens lucide. Et le lendemain, il m’a appelée, il m’a dit : : "tu tiens ? Ca va ?" et j’ai autant eu honte qu’il s’inquiète pour moi, qu’il me demande si je vais bien sans avoir conscience d’où j’en suis par rapport à ca, espérant que je n’y suis pas au point de me demander si "je tiens", qu’en me le disant quand même au cas où, sachant que ce sera plus bénéfique d’être présent sans jugement pour que j’arrête. Et ça, c’est mon père. J’admire mes parents. Ma mère m’a tenue des années tous les jours, m’ont père me tient au moment où ma vie risque de chavirer si je poursuis où j’allais.
J’avais le sentiment d’être à la croisée de deux chemins : soit je continue de me droguer et ma vie sera profondément underground, dangereuse, douloureuse et courte, soit j’arrête de me droguer et je me laisse la chance de découvrir un autre chemin. Je ne sais pas du tout où il me mènera, mais je préfère celui-là.
K, je pense à toi, tous les jours.
]]>Je ne supporte plus de douter en permanence s’il a déplacé quelque chose, pris une pièce, cassé la table pour éviter de cassé mes dents lolilol. Ce matin je lui ai dit de ne plus me répondre, de tenir quand je voulais qu’on se voit. Je l’ai appelé une fois à 4h et il n’a pas répondu. Je n’ai pas rappelé. L’été dernier, j’avais écrit qu’il fallait que je coupe les ponts avec K au plus vite pour être tranquille pendant l’hiver. Je réalise depuis cette année que tous les efforts fournis pour détruire ou construire ma vie se concrétisent la saison d’après.
Je suis profondément heureuse qu’ils m’aient aidé à faire le ménage. Quand ils m’aident et qu’on arrête, c’est qu’on a fini et je peux objectif selon leur subjectivité me dire que c’est propre. Vu que je suis pas une foudre de ménage et qu’O drainé toute mon énergie pour faire des choses du quotidien, mon appartement sombrait. J’ai l’impression de repartir à 0. Pas à zéro non plus, mais de repartir sur de belles bases.
Je commençais à m’éloigner tout tout tout doucement d’O. Je ne voulais plus qu’il ne me câline la nuit parce qu’à chaque fois qu’il est contre moi j’ai comme de légers spasmes qui se coordonnent avec mes pensées intrusives. J’ai commencé à développer ça parce qu’il (m’a fait croire ?) a des spasmes. Et pendant un moment, j’avais plus d’appétit intime que lui, donc je croyais que ces spasmes étaient une invitation à l’intimité. Mais parfois non. Et parfois oui. Et je déteste lancer des signaux à quelqu’un qui n’a pas envie, je me sens horrible si l’autre se sent oppressé à cause de cela. Donc, j’ai appris à reconnaître les spasmes d’envie et les spasmes de rien du tout. Et franchement c’est épuisant, parce qu’il m’a déjà crié dessus à cause de ça. Et il m’a déjà fait la tête quand je n’ai pas envie. Putainnnnn. Donc, on s’éloigne gentiment.
Hier j’ai vu une copine et j’ai dit : "tous les mêmes". Elle était étonnée. C’est vrai que ça fait 4 ans qu’on s’est pas vu.
]]>Y’a une des chansons qui commence par "si t’as le cafaaaard", et c’est ça aujourd’hui. Je vais au carnaval parce que j’ai le cafard.
]]>Je ne sais même plus par où commencer. Le progrès c’est que même si, aaaah, je passe ma soirée avec mes copines et tant pis si quand je suis dispo il ne l’est pas, je poursuis ma soirée et je n’annule pas ou je me permets d’être avec mes amies. O. Je ne le présente plus.
DONNEZ MOI DE L’OXYGENE
Il a mis un coup de poing dans la table hier soir, "mybeautifousafeplace".
Ah ouais, y’a Celine Dion qui passe et j’ai même pas envie de changer. Ah ouaiiiiiis.
J’ai déjà parlé de Laurence Anyways (<3) ?
Dans le froid dans les flammes
Je rigole.
Nan ça va, je zappe. Mais quand même pedant 1 minute j’étais chaud.
Mais non. Toujours pas.
La BO de Laurence Anywas, ayayay, géniale.
Bref.
Donc je re(rererererererere)vois O.
Et hier il a éclaté ma table. "Ma". C’est celle du proprio. Il détruit tout ce qu’il touche. Et je le sais. Mais il passe quand même le pas de la porte.
Moins celle de mon cul.
Il est là aussi le progrès.
Mais par où je dois creuser pour réussir à ne pas avoir envie de le voir, ni d’être avec lui, ni de lui laisser la possibilité de briser ce en quoi je tiens ?
<3
]]>
"Je recherche une personne qui comprenne ma langue,
Et qui la parle même,
Une personne qui, sans être un paria,
Ne s’interroge pas seulement sur les droits et l’utilité des marginaux,
Mais sur les droits, et l’utilité de ceux qui se targuent d’être normaux."
Je ne suis pas allée travailler cette après-midi. Je suis malade depuis quelques jours et ça commence à être irritant de forcer sur ma voix au téléphone.
Je suis toujours conseillère clientèle mais je préférais mon job à Paris. C’est la seule chose qui allait, jusqu’à l’histoire avec les supps en carton. Ca me manque d’avoir au téléphone des personnes à l’autre bout du monde qui nous sollicitaient pour qu’on organise leur arrivée à l’hôpital, le paiement de leurs frais médicaux. Ca me manque d’appeler les correspondants pour leur demander s’ils ont une ambulance à 4h du matin au Japon pour aller à l’aéroport et d’annuler celle que j’ai mis 30 minutes à trouver parce que l’avion atterrit en retard, d’appeler en allemand ou en anglais et de courir vers mes collègues anglophones ou lusophones parce que le personnel médical où se trouve l'abonné ne parle pas français.
Mais ce que j’aime dans ma nouvelle vie c’est de quitter à 13h le samedi, de rejoindre mon père au resto, récupérer mes draps chez ma mère et offrir des cadeaux à mon filleul et ma meilleure amie après être allée à la bijouterie à 17h. Et j’aime mon appartement.
On ne peut pas tout avoir.
Mais ma vie perd son sens. Il n’y a rien qui me stimule plus que ça. Et c’est frustrant.
Je vais à l’anniversaire de mon ancien collègue ce week-end. Ca va me faire du bien de retrouver mon Paris underground.
On part toujours pour mieux revenir.
Sauf vers nos exs, dans le meilleur des mondes.
]]>Katie melua
Here I go out to sea again
The sunshine fills my hair
And dreams hang in the air
Gulls in the sky and in my blue eye
You know it feels unfair
There’s magic everywhere
Look at me standing
Here on my own again
Up straight in the sunshine
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to laugh and cry
It’s a wonderful, wonderful life
Sun’s in your eyes, the heat is in your hair
They seem to hate you
Because you’re there
And I need a friend, oh, I need a friend
To make me happy
Not stand here on my own*
Look at me standing
Here on my own again**
Up straight in the sunshine
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to laugh and cry
It’s a wonderful, wonderful life
I need a friend, oh, I need friend
To make me happy
Not so alone
Look at me here
Here on my own again
Up straight in the sunshine
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to hide and cry
It’s a wonderful, wonderful life
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
Wonderful life
It’s a wonderful life
*K.
Si tu savais la place que tu auras toujours dans mon cœur. Je te connais. Tu me connais. C’était absolument exceptionnel.
Paris.
J’étais trop jeune pour Paris. Il me manquait 2 ans je pense.
**Ca y est je sais faire. Je sais rester seule. Mais j’ai encore du taf. On sera toujours "here on our own again". On sait faire.
J’écoutais cette chanson en boucle tous les matins dans le bus. Je prenais le bus à Montsouris. Le 62 je crois.
Ca me faisait du bien.
D’un côté j’étais fière d’être là, "standing on my own, not so alone". J’ai vu exactement ce que je voulais voir. Mais je suis pas à la hauteur. Ca demande beaucoup de force mentale, de confiance en soi. J’étais pas prête. Mais, je suis contente d’avoir vécu ça. Et là, le tout c’est de tenir. 18 mois. Je suis hyper contente d’être impatiente de partir parce que je me souviens comme j’avais perdu l’énergie de vivre y’a pas si longtemps. Putain je m’en suis sortie. Je suis pas non plus prête à partir demain mais je sais que c’est possible. J’avais eu peur que cette envie se taise à tout jamais.
Et puis y’a de bonnes vibes autour de moi. Ca ressource. Ca va. Y’a pas de stresse.
Bon je vais me coucher sinon je vais pas avoir envie de me lever pour bosser demain. Et je sais que le sommeil c’est précieux. J’admire la rigueur des grand.e.s journalistes. On va commencer par savoir se réveiller c’est un bon pas.
Vendredi c’est saint Valentin avec me myself and I . <3 je suis contente :) petit verre de blanc, petit plat, mon pc et hop c’est parti
]]>Je baisse la tête dans la cafétéria où sont mes semblables conseillères clientèles.
- ah.
Du coup j’ai ravalé mes larmes et 30 minutes après j’ai appelé ma soeur pour me plaindre de la déception éterrnelle de ma mère vis à vis de ma vie.
Mon epitaf : Ad vitam eternam, merci pour les études.
Édit : si j’avais de la répartie instantanée j’aurai dit : tu lui as demandé si elle savait sortir 900 balles de caution ou c’est ses parents qui l’aident ?
Mais je sais que c’est pas la bonne philosophie non plus ^^
]]>Je suis rentrée à Paris 3 semaines après que mes parents soient venus me chercher. Je savais pas qu’ils allaient venir. C’était un rebondissement, un deus es machina. La valise rouge, un dernier au revoir sur le trottoir d’en face, une dernière discussion au téléphone face à la mer et no contact. Je ne pouvais pas lui reparler, c’était trop dangereux. J’en ai crevé d’envie des semaines. J’ai eu un déclic un soir, je me suis forcée à avoir un déclic. Et maintenant, le manque est moins intense. Mais je sais que c’est encore frais dans mon esprit. Je me demande combien de temps ce le sera encore.
Ensuite.
Deux mois et demi dans mon ventre, à compter de cette dernière matinée de septembre.
Le vide.
Voilà. Il s’est gravé dans la roche.
Je continue de lire tout ce que je peux sur le gaslighting.
Puis, l’histoire avec mes managers, mes supps, ces menteurs. K aurait été de bons conseils dans cette situation je pense. J’aimais ses analyses.
Démission.
Préavis.
F, dit David Guetta.
F. m’a fait en une semaine un condensé de pas mal de trucs que j’ai vécu en 2 ans. C’était constructif. Qu’il me fasse toutes ces techniques pour installer le doute d’un coup, ça me fait me rendre compte de la panoplie de techniques qui existent, et qui sont utilisées au compte goûte, jusqu’à ce que ? Les yeux noirs Mort s’en suive ?
Je suis rentrée dans ma ville natale y’a deux semaines pour commencer mon nouveau boulot.
J’ai rendu mes clefs dimanche.
Une dernière bière, une dernière ligne avec les collègues.
Bon.
Bye bye Paris.
Maintenant, je suis retournée dans la coloc et je passe deux soirs par semaine chez mon père. Et c’est bien parce qu’avant je ne venais jamais. Mais là, il m’a suppliée. Depression is back. Mais maintenant il va en thérapie. Et c’est chouette. Maman me manque toujours. On fait du mieux qu’on peut et j’espère qu’elle le sait.
Donc voilà. J’ai quelques objectifs cette année. Les 2 plus gros sont de vivre l’instant présent et de passer le permis.
Ah et puis O.
Bam dans ma gueule. Rebelotte.
Je m’y attendais pas du tout.
Je m’inquiète.
I’m back.
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Tu me manques.
Je t’oublierai jamais.