Piano, piano, analyse d'abord
Katie melua
Here I go out to sea again
The sunshine fills my hair
And dreams hang in the air
Gulls in the sky and in my blue eye
You know it feels unfair
There’s magic everywhere
Look at me standing
Here on my own again
Up straight in the sunshine
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to laugh and cry
It’s a wonderful, wonderful life
Sun’s in your eyes, the heat is in your hair
They seem to hate you
Because you’re there
And I need a friend, oh, I need a friend
To make me happy
Not stand here on my own*
Look at me standing
Here on my own again**
Up straight in the sunshine
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to laugh and cry
It’s a wonderful, wonderful life
I need a friend, oh, I need friend
To make me happy
Not so alone
Look at me here
Here on my own again
Up straight in the sunshine
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to hide and cry
It’s a wonderful, wonderful life
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
Wonderful life
It’s a wonderful life
*K.
Si tu savais la place que tu auras toujours dans mon cœur. Je te connais. Tu me connais. C’était absolument exceptionnel.
Paris.
J’étais trop jeune pour Paris. Il me manquait 2 ans je pense.
**Ca y est je sais faire. Je sais rester seule. Mais j’ai encore du taf. On sera toujours "here on our own again". On sait faire.
J’écoutais cette chanson en boucle tous les matins dans le bus. Je prenais le bus à Montsouris. Le 62 je crois.
Ca me faisait du bien.
D’un côté j’étais fière d’être là, "standing on my own, not so alone". J’ai vu exactement ce que je voulais voir. Mais je suis pas à la hauteur. Ca demande beaucoup de force mentale, de confiance en soi. J’étais pas prête. Mais, je suis contente d’avoir vécu ça. Et là, le tout c’est de tenir. 18 mois. Je suis hyper contente d’être impatiente de partir parce que je me souviens comme j’avais perdu l’énergie de vivre y’a pas si longtemps. Putain je m’en suis sortie. Je suis pas non plus prête à partir demain mais je sais que c’est possible. J’avais eu peur que cette envie se taise à tout jamais.
Et puis y’a de bonnes vibes autour de moi. Ca ressource. Ca va. Y’a pas de stresse.
Bon je vais me coucher sinon je vais pas avoir envie de me lever pour bosser demain. Et je sais que le sommeil c’est précieux. J’admire la rigueur des grand.e.s journalistes. On va commencer par savoir se réveiller c’est un bon pas.