Féministe.

C'est la vie

Mais si tu crois que j’vais mettre un autre genoux à terre mon petit démon, tu ferais mieux de te lever très très très tôt. Et tel que je te connais…

J’commence à voir clair. L’envie revient. C’est pas dans ma chambre que je vais niker le capitalisme. Ta rage n’est pas perdue. Je repars au taf me servir des chiffres du déficit que je méprisais tant pour démontrer, comme je peux, qu’il faut être solidaire et changer le monde. Et puis, on verra ( : mars, avril, mai, juin… et ça va aller. Lalala lalalalaaa Le vrai plaisir c’est ptet de po savoir comment qu’a va finir, ta petite histoire.
Merci Cow-boys

Au moins, son exigence m’a faite réagir.

L’exigence de ma mère me protège autant qu’elle a animé un truc rebel en moi qui, couplés à des lectures collégiennes, ont fait de sacrées étincelles jusqu’à me brûler les ailes. Et ptet que d’un côté, heureusement qu’elle a de l’ambition pour moi. Ca me permet de repérer quand je fais nimp. Mais la pression que je me mets pour atteindre des exigences que j’imagine, n’est plus supportable. Elle a été nécessaire le temps que je fasse mes expériences, pour pas aller au bout du vice. Maintenant, enfin, progressivement, j’vais me détacher de ça pour me guider moi-même.

J’ai demandé à touuuuut le monde son avis. Tout le monde. Et j’ai de quoi me faire le mien. J’peux repartir. J’vais finir mes articles tranquillement mercredi, etc. J’sais pas si j’vais passer ce diplôme ^^ on verra bien ça. Y’a un truc en groupe à rendre pour le 17 et ça c’est tendax. Le diplôme c’est en juin. Faut que j’négocie un mois pour les trucs perso en retard. Une journée par épreuve, c’est grave faisable. Enfin, doucement, doucement, c’est pu ça qui est important. Ce qui est important, c’est d’être sereine pour faire les choses. Je joue pas ma vie à ce diplôme. C’est moi que j’ai rencontrée. Et des skills aussi. En journalisme, en community management etc. Et ça, c’est précieux. J’ai tout assombri, mais non non non. La vie est longue, j’ai besoin de tout. Et de discernement. Et j’pense que c’est comme ça que j’atteindrai la rigueur.

J’m’en suis toujours voulue de pas être rigoureuse. Mais, je crois que ça s’apprend. Et qu’il y a d’autres trucs à acquérir avant. Et l’épreuve que je suis en train de passer, c’est celle du discernement. Et c’est vrai qu’Hannah elle est désillusionnée au fur et à mesure de sa vie, mais elle perd pas l’nord. Le sourire touça. Elle arbore un sourire gratuit et qui a pas peur de donner. Mais qui donne pas dans le vide, qui donne avec discernement. Pour préserver son énergie et l’utiliser pour des choses qu’elle trouve juste. Bien joué meuf. Parce que c’est ça qu’elle a choisi, c’est ça sa conviction, le truc qu’elle ne veut pas voir bouger, le sourire, et le partage.

Envoyons d’lavant nos gens...

Fort de l’enthousiasme de ses vingt ans
Il était certain de mener sa barque
Différemment de celle de ces parents
"Moi vous verrez je vais laisser ma marque"
Qu’il leur disait un peu arrogant

Alors qu’il avait toute la vie devant

Mais les aiguilles tout au fond de l’horloge
Battent la mesure et jamais ne dérogent
Elles nous rattrapent laissant dans leur sillage
Les rêves que l’on a pas réalisés
Qui s’essoufflent à la façon d’un mirage

Cédant le pas à la réalité

L’horloge - Les Cow-boys fringants

Tous les matins le jour de la marmotte
Et sa vie qui va droit dans un cul-de-sac
Ah ! comme il aimerait en changer le cours
Avoir l’audace de faire demi tour

C’est le courage de nos décisions
Qui se veut le moteur de nos actions
C’est lui qui nous pousse à franchir le pont
Et le fossé de la résignation

Mais qu’on soit immobile ou en mouvement
Une chose est sûre rien n’arrête le temps

*

Ca c’est ma chanson de Saint-Valentin.
Chéri, c’est pour toi.
Je t’aime