Féministe.

Donne nous à boire Saint Ciboire. A nos 50 ans, à la vie. Lumière.

Celle- j’la garde pour la rechute à cinquante ans. Paroles : https://www.paroles.net/les-cowboys-fringants/paroles-shooters
En espérant d’ici là que ce soit différent.
Et j’vais apprendre toutes les paroles pour piquer leurs expressions tellement elles pètent.

La cinquantaine ben sonnée
Au propre comme au figuré
Normand est affalé su’l’plancher
Yves qui a encaissé la droite
Est encore deboute sur ses pattes
Mais aujourd’hui y fait moins son smatte

J’aime bien leur caractère.

Bon je craque je la mets.
J’crois que j’me suis appropriée leur détresse. J’suis en colère pour des trucs qui me concernent pas. J’suis pas

...
J’touche un truc que j’assume pas, honte touça. J’y reviendrai. Vers cinquante-ans. Mémo : légitimité/imposture. Ptet un peu avant.

[1h après : ai-je voulu côtoyer la dépression pour comprendre mon père ? que j’essaie de sauver ? dans la conf sur l’emprise (voir forum ressources psy) "Ce que mon parent a subi, ce que j’ai subi enfant, je ne veux pas que quelqu’un d’autre le subisse à son tour, donc je me sacrifie pleinement pour que d’autres ne souffrent pas. Suivi par : Non. On a le droit de se dire je dois vivre, je me l’impose." Avant les 50 ans j’avais dit. Fais toi confiance.]

Shooters ! Pour les nouveaux chômeurs

O m’a envoyé une photo de bébé Yoda. Toute une histoire. Je me vois dans le canap dans ses bras. On se marre bien. Il me rend ouf. Comme avec A. eheheh un autre truc de touché. Ca fait un moment que je touche ça du doigt, voir j’me le prends bien dans la gueule. Si tu savais putain, comment j’ai pu me laisser là.

Shooters ! Pour les bons travailleurs

J’ai quitté mon appart à Strasbourg pour venir dans la coloc avec O. Et c’est à ce moment-là, que j’ai signé pour l’arrêt que je suis en train de passer.

Ca faisait depuis le début du 2 ou je sais pu quel confinement couvre-feu que j’étais là-bas. J’y ai passé mes partiels maggle. C’était la grosse teuf tous les jours. J bossait en restauration donc bossait pu. O bossait pas. (aujd il taffe.ilsestrelevélegars.maislarelationesttoxiqqdmemealorsonpasseàautrechose. jluisouhaitedetreheureuxunjourptn) Moi j’étudiais à distance.

On est rentré par chez nous à Noël, profitant des vacances et parce qu’E avait besoin de son appart à Stras ; dans lequel O et moi on a vécu pendant le 2eme confinement ; parce que mon coloc demandait de la thune en plus pour qu’O soit chez moi. Thune qu’il n’avait pas et que je ne voulais pas dépenser pour lui, dans ses charges. C’était bien. C’était reposant pour lui. Conditionnant pour moi. Conditionner à s’accommoder de peu agrémenté de violence et de merdique. Et c’est les patronnes qui payent. Je te le rendrai au centuple. Tu vas voir, je vais cartonner. J’me repose. Mais je repars. J’vais mettre les écouteurs, commence à se faire tard. Fermer les rideaux du.. du quoi ? du séjour ? de la chambre ? du salon ? ( : 4 murs et un toit <3 Mon 4 murs et un moi-solide. J’vais te respecter mon chez-moi je vais ranger. Fallait que j’écrire pour comprendre. Je négocie avec moi-même. Bientôt, j’aurai envie de faire à manger.

Shooters ! Apporte toute la bouteille
Qu’on s’nèye...
Donne-nous à boire Saint Ciboire !
À soir on a les idées noires !

J’ai répondu : Faut qu’on arrête de se parler un peu stp ok ? ca me remue de te parler. Tu me manques. J’ai besoin de faire le vide. 🙂 bisous

Et lui : :/ Incompréhensible et décevant. Bye

Yves qui est mauditement paqueté
Aime mieux voir ça du bon côté
Y s’dit : "Mieux vaut en rire que d’en crever

C’est pas grave. Adieu jean IKKS.

Normand moi ch’pas plus avancé
J’viens de tout réhypotéquer
À cause d’l’hostie d’cuisine à rénover

Mathilde. T’as pris pour nous toutes. Je suis désolée de traîner encore là-bas. Moi aussi je suis vulnérable. Les meufs s’il vous plaît, aimez-vous entre vous, y’a que nous qui pouvons nous sauver d’eux.
Et quand on sera prête et grande on trouvera un amoureux qui fait partie de ceux qui "ne sont pas tous comme ça".

Sûrement le pire des lend’mains d’veille

Rapporte une autre bouteille.

C’est la maison qui paye

Et eux dans ce bar à 50 ans, ils chanteront un truc qui leur a servi d’excuse pour se foutre de tout, des autres…

Quand t’es certain d’être le perdant
Y a pas de paix, y a pas de guerre
Au revoir mon père
Au revoir mes frères
Je m’en vais avec mon coeur battant
Fouler la terre
Braver l’hiver

Quand l’expérience n’est que du vent
Pour l’étranger mercenaire
Tu prends l’allée par en avant
Y a aucun sens à la misère

C’est pas vraiment de leur faute… Leur père leur chantait la même chose… de génération en génération. Faut bien faire face au capitalisme. nikelepatriarcat.
Y’a pas de fatalité. Alors faut prêcher des paroles d’amour.

Comme dans une chanson de Joe Dassin

On s’est bien marré.

On a besoin de nous cramer les ailes pour comprendre.
En dédramatisant des trucs, je pose des limites à d’autres, je crois.